La Banque de données des Actes de l’Etat Civil, le nouvel outil informatique qui reprend à lui seul l’ensemble des actes d’état civil du pays et qui a surtout pour objectif de signer la fin des actes au format papier, connait quelques problèmes informatiques. Depuis son lancement le 1er avril dernier, les employés administratifs des services de l’Etat Civil des communes et villes belges ne parviennent pas toujours à fournir les documents nécessaires et demandés par la population. A Seraing, le problème se pose.
Depuis le 1er avril dernier, les services de l’Etat Civil des communes et des villes belges doivent travailler avec la Banque de données des Actes de l’Etat Civil (BAEC), un tout nouvel outil informatique qui reprend à lui seul l’ensemble des actes d’état civil du pays et qui a surtout pour objectif de signer la fin des actes au format papier. Une informatisation qui s’inscrit dans une volonté de modernisation mais qui connait surtout quelques problèmes techniques depuis son lancement. Depuis près de deux semaines, les services belges de l’Etat Civil n’arrivent pas à finaliser la procédure qui permet d’avoir accès au document. Un problème directement lié à un bug informatique qui ne permet donc pas de délivrer rapidement les actes demandés par la population. Conséquences : les retards continuent de s’accumuler, tout comme l’incompréhension des citoyens.
A Seraing, les employés du service concerné ne sont pas épargnés par les problèmes liés à la BAEC. Ceux-ci n’hésitent d’ailleurs pas à se plaindre de la mauvaise mise en place du système (ils auraient préféré pouvoir continuer à utiliser l’ancien système le temps que le nouveau soit complètement au point) et de l’écolage quasi nul auquel ils ont eu droit pour apprendre à l’utiliser. A l’heure actuelle, ils ne sont d’ailleurs pas toujours en mesure de pouvoir exercer correctement leur travail. Un problème indépendant de leur volonté qui n’est pas toujours bien compris par les membres de la population.
C’est la raison pour laquelle Sabine Roberty, l’échevine sérésienne en charge de l’Etat Civil, tient à insister sur le fait que son personnel ne doit absolument pas être tenu responsable des retards récemment enregistrés pour se procurer des actes d’état civil. « Mes employés ont un sens profond du service au public, ils font véritablement de leur mieux pour aider la population à avoir accès à leurs actes mais l’outil informatique n’est pas au point. Il s’agit d’un problème commun à toutes les villes et communes belges », explique-t-elle. « Je suis parfaitement consciente que les documents demandés par les Sérésiens sont extrêmement importants pour eux et qu’ils en ont besoin en urgence pour compléter des actes administratifs mais ils ne doivent pas blâmer le personnel de l’Etat Civil qui n’est absolument pas fautif. »